Les relances : élémentaires ou accessoires ?

Les relances : élémentaires ou accessoires ?

Ah les relances… Vaste sujet en relations presse !

Quand je me suis lancée dans le métier, c’était le nerf de la guerre et surtout LA tâche que l’on confiait aux stagiaires et aux débutant.e.s. 15 ans (!) après, où en est-on ? Sont-elles toujours aussi indispensables ? Comment procède-t-on ? On fait le point.

2009 : première année d’étude à l’EFAP, premier stage… Et la sentence tombe dès la première heure de la première journée de cette première expérience professionnelle : « Camille, tu peux te mettre sur les relances de ce client…« . Et là, face à moi, une tâche qui me semblait insurmontable pour la jeune timide que j’étais alors. Affronter cet immense listing de journalistes, qui n’ont pas envie de décrocher leur téléphone, pas le temps de discuter de tel ou tel sujet… Avec le temps, je m’y suis faite, avec quelques succès, mais surtout de nombreuses heures passées à parler à des répondeurs téléphoniques.

Maintenant, avec 15 ans de recul et d’expérience, je me suis fait une raison. Surtout je me suis adaptée aux besoins des rédactions, qui ont beaucoup évolué ces dernières années. Selon moi, il n’est vraiment pas nécessaire de passer de longues heures à relancer un fichier de plusieurs centaines de journalistes. L’essentiel est de se concentrer sur les médias qui nous semble prioritaires et choisir la façon dont on va les contacter. S’offre alors à nous, attaché.e.s de presse, pléthore de solutions : par téléphone, par SMS, par email, par LinkedIn, par Instagram, par pigeon voyageur…

L’idée n’est pas le harcèlement mais la proposition d’un sujet qui « pourrait » intéresser. Si au bout de 2 ou 3 sollicitations par différents biais, je n’obtiens pas de réponse, je passe à autre chose. Nous sommes tou.te.s extrêmement connecté.e.s, si un sujet intéresse, il sera repéré.

Pour résumer, je pense que les relances sont indispensables à toute stratégie de relations presse mais qu’elles doivent être réfléchies, priorisées et affûtées. On ne contacte par un.e journaliste avant de s’être renseigné.e sur ses sujets de prédilections, ses angles, la ligne rédactionnelle de son média… Et si ça ne prend pas, on passe à autre chose pour mieux rebondir !

Courage à tou.te.s !

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